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Leçon n°1 de la coloc : toujours avoir une poêle chez soi peut s'avérer utile !

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A. Zoé-Noëmie Harrisson
le vrai mystère du monde est le visible et non l'invisible.
A. Zoé-Noëmie Harrisson
MessageSujet: Leçon n°1 de la coloc : toujours avoir une poêle chez soi peut s'avérer utile ! Leçon n°1 de la coloc : toujours avoir une poêle chez soi peut s'avérer utile ! EmptySam 16 Nov - 16:25




La tête de Zoé lui tournait douloureusement. La jeune femme essayât de se redresser, tâtonnant dans le noir pour voir ou elle se trouvait. La panique la gagnait peu à peu tandis que ses mains ne rencontraient que le vide. Puis petit à petit le voile se levât et la mémoire lui revint par flash indistincts. Elle avait passé sa soirée au Velvet Ground, le club de la ville. Elle n’avait même plus besoin de faire la queue à force, elle était connue comme le loup blanc. On lui avait même proposé un job de danseuse pour le weekend end, mais la jeune femme ne voulait pas attiser plus les racontars sur elle. Et puis ce n’est pas comme si elle avait besoin d’une barre de pole dance pour se faire remarquer… elle s’en chargeait bien toute seule ! Elle se revit discuter avec un homme, la trentaine, barbu fourni. Des prunelles chocolats, quo l’avaient marqués par la douceur et le vécut qui s’en dégageait. Elle était quasiment persuadé que c’était un sdf, d’ailleurs elle se souvenait lui avoir filé un ticket restaurant une fois, histoire de faire sa B.A. de la journée espérant ainsi détourner le mauvais karma qui planait sur elle. Peine perdue, un chien lui avait uriné dessus quelques heures après à la clinique où elle bossait. En temps normal elle ne lui aurait pas accordé cinq minutes de son temps, d’ailleurs elle se demandait bien qui avait pu le laisser rentrer, mais elle était tellement bourré et son style motard, lui plaisant bien, il lui rappelait Aaron Eckhart, dont elle était folle amoureuse dans son film préféré Erin Brockovitch.  Bizarrement au réveil et avec beaucoup moins d’alcool dans le sang, il ressemblait plus à.. A un homme qu’elle aurait ramassé entre deux poubelles ! Son parfum lui rappelait l’odeur qui se dégageait du local à ordures de l’immeuble. Ok elle n’y mettait jamais les pieds, et laissait chaque fois, gracieusement, Hazel descendre les restes, mais elle avait une fois, par malheur, croisé son voisin, qui sortait dut dit local, et les effluves qui s’en étaient échappés avait confirmé à la blonde, que cet endroit n’était pas fait pour qu’elle y mette les pieds !  Réalisant qu’elle portait son masque de nuit, elle l’ôtât doucement de ses yeux, prenant de plein fouet la lumière du jour sur le visage. Elle grimaçât de douleur. Elle avait dû passer une sacrée soirée pour se réveiller dans cet état…  Elle se tournât alors de l’autre côté pour voir l’heure qu’affichait son réveil et constatât en sursaut que son lit n’était pas inoccupé.  Un cri de surprise s’échappa de sa gorge, tandis que l’occupant indésiable, la regardait avec envie. « Bonjour ma tigresse. » S il avait essayé de se montrer sulfureux, sa tentative venait de tomber à l’eau. Il éveillait surtout le dégoût de la jeune femme. Dire qu’il était en train de la regarder dormir … Flippant ! Presque autant que ce surnom affligeant donc il venait de la qualifier. « Salut… Toi ! » Son sourire forcé et son rire gêné aurait dû être des signes d’alarmes, « tire toi elle se souvient même pas de ton nom » ou « c’était bien merci adios », mais non  un sourire étira sa bouche édenté. Tiens elle n’avait pas remarqué ça hier soir, peut-être qu’elle aurait dû suivre les conseils de sa meilleure amie et aller chez l’opticien comme elle lui avait conseillé, tant pis si les lunettes lui donnait un air intello. « J’ai adoré la nuit qu’on a passé… Tu étais une sportive au lycée hein ? »  Le sourire plein de sous-entendus qui accompagnait cette phrase était plus qu’insupportable à cet instant. « Hum c’est ça oui. » Un haussement de sourcils vint déformer ses traits parfais. Dans quel pétrin s’était-elle encore fourrée… et surtout comment se débarrasser de lui. Qui sait peut être lui avait-elle proposé hospitalité pour le restant de ses jours et elle ne s’en souvenait pas…  Elle entendit avec soulagent la porte d’entrée s’ouvrir et se fermer. D’une part ça signifier qu’Hazel revenait des courses étant donné que c’était sa semaine, et que contrairement à quand Zoé était de corvées, les jeunes femmes se nourriraient d’autres choses que de pizzas. Mais cela lui donnait aussi une bonne excuse … « Bon écoutes c’était génial hier, mais ma coloc vient de rentrer, et elle aime pas quand y’a des mecs a l’appart, tu devrais y’aller avant qu’elle ne te voit. » Tellement génial qu'elle préférait effacer cette nuit de sa mémoire... Zoé n’était pas ravie de partager son appartement avec Hazel. Celle-ci lui semblait trop douce, trop romantique. Elle la trouvait âpre et inintéressante. Bon ok elle n’avait pas vraiment pris le temps de lui parler, mais à quoi bon ! « La coincée ? Tu te préoccupes de ce qu’elle pense maintenant ? » Et merde ! Il avait fallu qu’elle ouvre sa grande bouche pour se plaindre de Hazel… « Non, bien sûr que non mais bon … Il se fait tard… » Elle était clairement à court d’arguments et cela le fit sourire. Comme un prédateur qui laisse s’enfuir sa proie pour mieux la rattraper ensuite.  Au jeu du chat et de la souris, elle était clairement sur le point de passer entre les dents du matou ! Et c’était peu dire celui-ci s’étendit de tout son long sur elle sans prévenir. « Tu m’as promis un deuxième round… » Oh nan pitié, s’imaginer une fois avoir fait des choses avec lui était déjà insoutenable mais remettre le couvert était hors de question. Elle essayât tant bien que mal de le dégager de force, mais la bête pesait son poids ! « Euh … Je crois que je suis en train de tomber malade, c’est pas une bonne idée ! » Il la considérât avec surprise pendant un instant, avant de reprendre possession de son coup. « Arrête de faire ta prude, parce que ta coloc est là. » Si seulement… la pauvre Hazel avait déjà était, plus d’une fois, témoin des visites que recevait sa coloc. Elle tentât une nouvelle fois de le repousser. « Bon écoutes quand je dis non c’est non. » Sa voix était ferme mais une pointe de stress se faisait sentir, l’emmenant dans les aigus. « Laisse-toi faire. » le ton était autoritaire, tout autant que la force qu’il mit à coincer ses poignées dans ses mains, la bloquant. Elle aurait pu tenter un coup de genou bien placé, mais la peur la paralysait. Les mains de l’homme se faisaient de plus en plus avides sur sa peau, et de manière brutale. C’est alors qu’en dernier recours elle se mit à hurler de toutes ses forces. « Hazeeeeeeel » Elle espérait que celle-ci comprenne l’alerte. Il faut dire qu’elle lui criait dessus de la même manière quand elle voulait que sa coloc lui rende service, et à force la brunette se donnait de moins en moins la peine de venir dans sa chambre répondre au désir de la blonde.

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Casey A. Green
le vrai mystère du monde est le visible et non l'invisible.
Casey A. Green
MessageSujet: Re: Leçon n°1 de la coloc : toujours avoir une poêle chez soi peut s'avérer utile ! Leçon n°1 de la coloc : toujours avoir une poêle chez soi peut s'avérer utile ! EmptyVen 22 Nov - 22:40

toujours avoir une poêle chez soi peut s'avérer utile.
zoé & hazel
Code by Silver Lungs



    Courir. C'était loin d'être dans mes habitudes, vraiment très loin et pourtant depuis quinze jours maintenant je courrais souvent. Du jour au lendemain, je m'étais mise à courir. D'abord, pour trouver de quoi m'occuper les matins, ensuite pour essayer de penser à autre chose et enfin pour m'éviter de taper sur tout le monde. Je n'étais pas d'une nature violente, faire du mal à quelqu'un n'ai pas une chose que j'aime faire par pur sadisme, mais disons que depuis que j'avais découverts que mon mari avait une liaison, j'étais devenue un peu plus méchante. Forcément, c'est le genre d'expérience qui vous endurcit et qui, surtout, vous donne envie de frapper votre ex et sa pouffiasse encore et encore. Mais comme je ne voulais plus le voir, ni même entendre parler de lui pour le moment, je m'étais mise à courir. J'avais pleuré pendant le premier mois, mangé du chocolat aussi. Ensuite, j'avais commencé à être en colère, beaucoup en colère ce qui n'avait pas eu de bons côtés. Pourtant, je n'avais pas fait par de mes pensées à ma nouvelle colocataire. Zoé et moi, c'est le jour et la nuit. Et si elle a le droit de faire ce qu'elle veut, parce que c'est aussi son appartement, je fois avouer que la voir ramener presque tous les soirs un nouveau mec, chez nous, commence fortement à me taper sur le système. Mais, malgré mon état de colère quasi permanent, je ne lui ai encore rien dis clairement, de peur que mes gestes dépassent ma parole et puis un peu parce que j'ai peur de lui reprocher des choses qui n'ont rien à voir avec elle. Non, le mieux que j'ai trouvé c'est de m'éloigner d'elle et donc d'aller courir les matins.
    C'était tout bénéfique pour moi, je pouvais commencer la matinée toute seule. Je pouvais penser à ce que je voulais et surtout, je tenais une forme d'enfer, ce qui n'était pas arrivé depuis des années. Ce matin, n'avait donc pas fait exception à la règle. Dès sept heures, j'étais sortie de l'appartement, vêtue de mon survêtement, avec mon iPod, de sacs pour plus tard et d'une petite bouteille d'eau. J'étais partie avant de croiser Zoé, qui d'après ce que j'avais cru comprendre ne s'était pas ennuyé de la nuit. Comme d'habitude elle m'avait réveillée en rentrer, puisque la discrétion n'était pas trop son fort, et comme elle n'était pas rentrée seule, il avait été difficile de me rendormir. Un jour j'allais finir, par lui faire une fausse crise de jalousie pour faire partir son prétendant du jour. Ou bien une crise d'hystérie. Je ne savais pas encore, mais à ce rythme, il allait forcément se passer quelque chose une nuit à venir. Tout ce que j'espérais, ce que son mystérieux inconnu de la nuit (qui devait le rester, pas question de voir cet homme), serait partie quand je reviendrais. Je n'étais pas tellement d'humeur à supporter des hommes en ce moment de toute façon. Depuis la trahison, ils étaient tous à mettre dans le même panier pour moi. Un peu réducteur, mais cela faisait tellement de bien.

    Après plus d'une heure à courir, je commençais à être fatiguée et plus important encore, à avoir faim. Mais justement pour ça, c'était aussi à mon tour de faire des courses. D'accord, faire des courses en survêtements ce n'était pas la classe, loin de là, mais honnêtement je m'en moquais bien. Courir dehors, par ce temps, ne me laissait pas vraiment le temps d'avoir chaud, ce qui évitait d'être toute rouge et transpirante. J'étais peut-être en instance de divorce, avec une envie de tuer toute la gentes masculine, je n'étais pas non plus devenue une de ses filles qui vont faire les magasine habillaient n'importe comment, limite en pantoufle. Il me restait une once de dignité quand même. Je pouvais tolérer le look joggeuse, mais pas le look suicidaire de la femme qui vient de se faire larguer. De toute façon, je n'étais pas encore connue dans le coin, puisque je n'habitais ici que depuis quelques semaines. Cela dit, ils devaient me voir un peu plus souvent que Zoé que je voyais rarement faire les courses. Je pris mon temps pour acheter ce dont nous avions besoin, histoire de mettre toutes mes chances de mon côté pour que le compagnon de nuit de ma colocataire soit parti à mon arrivée. Mais je ne pouvais pas faire durer les courses pendant des heures non plus. Il était temps de rentrer, qu'elle soit seule ou non. Mais dans tous les cas, il était hors de question que je prenne part à quoique ce soit.
    Une fois dans l'appartement, je pus constater que rien n'avait changé. Il semblait que personne n'avait bougé non plus. Parfait, j'allais encore devoir ranger les courses toute seule, en plus d'avoir dû les faire. Pour lui montrer que j'étais de retour, je claquais la porte. J'espérais les réveiller au passage, histoire que nous puissions nous retrouver à deux rapidement ici. Avant de faire quoique ce soit, j'allais déposer les sacs dans la cuisine. Deux sacs pour nous, c'était suffisant, même si à chaque fois il manquait quelque chose. C'était à croire que les choses disparaissaient dans la semaine. Je méritais bien une bonne douche après tout cela, mais non, il fallait d'abord ranger les courses. Il semblait y avoir de l'ambiance dans la chambre de ma coloc' vu que des bruits de voix me parvenait. J'espérais seulement qu'elle avait bien conscience que j'étais là, avant d'entendre aux choses que des bruits de voix. Je devais déjà endurer ça la nuit, alors si elle si elle s'y mettait aussi le matin, il n'allait pas tarder à avoir un meurtre ici. Oh cris qu'elle poussa pour m'appeler, j'en conclus qu'elle avait bien conscience de ma présence. C'était toujours bon à savoir. Maintenant il me restait à découvrir ce qu'elle me voulait. Pas question de rentrer dans sa chambre, je ne voulais pas finir par devoir m'arracher les yeux à cause de ce que je pourrais voir. « Quoi ?!! » Je ne pouvais pas faire plus, je ne voulais aucunement être mêlée à leurs ébats. Et comme généralement, Zoé avait le don de m'appeler pour tout et n'importe quoi, je ne prenais plus vraiment la peine de me précipiter voir, comme j'avais pu le faire au début.
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